Portraits de sociétaires…

Lili la Libellule


Qui suis-je ?
Je suis Lili, la libellule emblème de Force de Vivre

Pourquoi suis-je ici ?
Pour plein de raisons !
Tout d’abord parce qu’une jolie libellule comme moi, ça rend l’abord de nos sujets plus chaleureux, non ?! On a pensé au sein de Force de Vivre que je pouvais ainsi être à vos côtés et vous parler de tous nos projets avec plus de vie. D’ailleurs saviez-vous que la libellule est signe de joie, de légèreté de l’être ?
Mais sinon pourquoi choisir une libellule comme emblème, vous demandez-vous… Car ce que symbolise mon espèce est en miroir du message de Force de Vivre.
Tout d’abord, c’est croire au changement et à la transformation : larve, nymphe… Je suis passée par plusieurs étapes avant de sortir la tête de l’eau et m’envoler, et j’espère insuffler l’idée de ce possible !
Ensuite, c’est être en lien avec la nature, le vivant ainsi qu’écouter sa capacité à s’adapter en créant toujours de nouvelles ressources. Puis enfin, c’est prêter attention au domaine des émotions, savoir les accueillir : n’avons nous pas à gagner à écouter davantage nos sentiments ?
C’est plein de choses derrière une petite libellule, n’est-ce pas ?!
En tout cas, ravie de vous rencontrer !

Constance H.

Qui es-tu ?

Je suis Constance, fondatrice et gérante de Force de Vivre.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

Une question qui m’anime depuis toujours: comment se reconstruire au-delà de l’inceste (au-delà des rapports de forces et de domination) ?

J’y ai réfléchi en tant que personne l’ayant vécu, mais aussi en tant que proche et professionnelle (thérapies corporelles). Expérimenter ces trois postures, à l’aune de cette question, m’a conduit, peu à peu, dans la conception d’un système d’organisation inclusif, centré sur la Personne, respectueux du Vivant ; questionnant, encore et toujours, la notion de pouvoir inhérente à l’inceste.

Sylvie P.


Qui es-tu ?

Je suis Sylvie, j’anime l’accueil et m’occupe du suivi de l’administratif.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

Un contexte familial délétère, le constat d’une absence de renseignements, d’aide pour répondre à mes questionnements m’ont amené à rencontrer Constance H. et son association Fragments de vie. J’y ai découvert la notion d’incestuel qui m’a permis de mettre en mots, de comprendre un peu mieux ce que je ne savais identifier. Mais parler ne suffit pas, il faut pouvoir être entendue et agir pour se reconstruire.

Force de vivre donne l’occasion de créer une nouvelle dynamique pour aller au -delà de l’inceste en alliant au sein d’une même structure les victimes, les proches, les thérapeutes ainsi que toutes les personnes concernées par le sujet. J’ai adhéré à cette structure innovante où j’anime l’accueil et suit la partie administrative.

Marine S.


Qui es-tu ?

Je suis Marine, psychologue de Force de Vivre.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

Je suis membre de Force de Vivre car je crois au potentiel créatif de la diversité. Rassembler des professionnels de tous genres, des personnes aux histoires de vie de toutes sortes… Liberté de parcours mais aussi de parole, j’apprécie tout particulièrement au sein de Force de Vivre ce droit fondamental à l’expression ainsi que l’invitation constante à la créativité.

Aussi, en tant que psychologue, je favorise une posture humaniste qui va de concert avec la philosophie de la SCIC. J’aspire à accompagner l’autre dans l’abord des thèmes de l’incestuel et de l’intelligence collective, en prônant une approche intégrative et bienveillante.

Zohra D

Qui es-tu ?

Je suis Zohra, je co-anime l’accueil

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

En arrivant à Force de vivre, pour la première fois, j’ai découvert une bulle d’oxygène où je pouvais respirer en toute sécurité. Un lieu dans lequel les accompagnants étaient là pour moi . C’était nouveau, je n’avais pas l’habitude. Alors, j’ai décidé de leur faire confiance. L’équipe m’a apporté des explications et j’ai trouvé un sens à ce qui m’arrivait. Désormais, je savais vers quoi je voulais me diriger. Aujourd’hui, j’ai brisé l’isolement dans lequel j’étais, je sors de chez moi, et je retrouve une certaine confiance en moi. Je suis en vie et je ne suis plus obligée de subir. Tout cela, avec le soutien bienveillant des accompagnants. Témoins complices de mes efforts accomplis. Sans jugement, ils m’ont accueillie et m’accompagnent vers une autonomie et un confort de vie. Les outils appris m’ont permis de diminuer radicalement ma liste de médicaments. Un sommeil naturel retrouvé. Un climat de confiance s’est gravé.

Un médecin m’a dit un jour, que je revenais de loin. Aujourd’hui, je peux dire que grâce à vous, je peux aller vers le lointain.

Thomas B.

 

Qui es-tu ?

Je suis Thomas, je participe chez FDV aux réflexion sur les problématiques de l’inceste depuis 2017, je fais partis de l’accueil.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

J’ai subi une relation incestueuse de la part d’une femme, de ma famille, alors que j’étais adolescent. Avec le recul et un long travail personnel, j’ai pu déterminer comment ce traumatisme de viol a impacté tant ma vie intime sur le relationnel, que mes rapports sociaux. Ce qui me passionne chez Force de Vivre, c’est que nous sommes dans une structure vivante en réponse aux actions destructrices de l’inceste. Les volontés de réflexions et d’adaptations sont continuelles sur la structure de gouvernance, sur les rôles et les places de chacun dans cet espace coopératif, ouvert et éminemment résiliant.  J’apprécie particulièrement ici de faire parti des acteurs qui oeuvrent pour mettre en place de nouvelles façons de réorganiser la société humaine, c’est à travers la problématique de l’inceste que nous conscientisons aussi les dérives d’un monde géré par les dogmes de la domination. A FdV nous ouvrons les champs infiniment riches de la coopération qui mènent au respect du vivant. J’apporte ici mon regard, mes paroles et mes réflexion de ma place d’homme.

Brigitte de l'Association des Habitants de Beauséjour


Qui es-tu ?

Je suis Brigitte, j’anime l’atelier créatif de l’association des habitants de Beauséjour.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

Membre de l’Association « Les Habitants de Beauséjour », qui réunit les habitants du quartier et crée du lien au travers diverses activités et festivités, j’ai formé un groupe de « loisirs créatifs ».
Ce groupe existe depuis 4 ans et je souhaitais y apporter une autre dimension que les rencontres hebdomadaires entre nous.
J’ai rencontré Constance et j’ai tout de suite saisi l’opportunité de continuer mon chemin en collaboration avec Force de Vivre.
C’était une évidence pour moi : réunir des membres de Force de Vivre à notre groupe et permettre à chacun de s’exprimer en créant, sans jugement.
Chaque personne peut se sentir à l’aise au sein du groupe ; petit à petit elle se révèle et découvre en elle des capacités créatrices.
Souvent j’entends : « je viens mais je ne sais rien faire » ; et puis plus tard j’entends : « j’ai réussi à faire cela et j’ai envie d’apprendre autre chose. »
C’est génial et c’est aussi la force d’être ensemble : on laisse tomber ses blocages et on se laisse porter par l’énergie du groupe en créant et en se nourrissant à son contact. Car chacun est unique et peut apporter à l’autre par sa différence, son originalité, sa créativité.

Sophie P.


Qui es-tu ?

Je suis Sophie, je participe au groupe de réflexion des professionnels.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

Psycho-relaxologue depuis 20, j’ai approfondi mon parcours par de nombreuses formations.
J’accompagne les patients jeunes et moins jeunes en fonction de leur demande. Cela peut être en travaillant sur leur histoire de vie, en donnant un sens à certaines épreuves, par un travail transgénérationnel, en EMDR, en abordant les 5 blessures et les défenses qui en découlent, en mettant en lumière un stress post-traumatique suite à des violences psychiques ou physiques vécues.
J’ai rejoint Force de vivre car j’ai aimé cette approche de mutualisation des moyens. J’ai ressenti un élan de bienveillance dans un profond respect de la personne humaine et cela donne envie de transmettre et de recevoir auprès des personnes victimes d’inceste, des parents, des professionnels.

Patricia G.


Qui es-tu ?

Je suis Patricia, je m’occupe du suivi des formations.

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre ?

L’inceste, le mot tabou, le mot que l’on ne prononce pas, celui qui ne peut se dire, ou bien, quand il est énoncé, ne rencontre alors que trop souvent, fuite, gêne et accompagnement hors à propos.

Pour la victime la double peine, la maltraitance du ou des bourreaux, à jamais croit-elle marquée dans sa chair et le sentiment de ne pouvoir échapper à cet abus qui se répète jusque dans la parole de ceux qui l’entendent.

Force de Vivre est pour moi, en tant que professionnelle passionnée par la relation d’aide et personne concernée, la sortie par la grande porte de cette indignité ; Celle qui nous est faite à chacun d’entre nous, dès lors qu’un système d’abus se perpétue, et ceci dans le regard même, porté sur ceux qui en souffrent.

Des professionnel formés et accompagnés, des victimes qui se considèrent autrement que dans la maltraitance d’un système d’abus chronicisés et qui se retrouvent et retrouvent dans un accompagnement ouvert sur l’extérieur, la sécurité intérieure, et surtout un regard hors l’inceste sur elle-même, un nouvel agir de soi.

Ce chemin je l’ai fait, cette indignité, je la connais, cette terreur, chez l’autre, je la reconnais, et, c’est cette force- là, et mes années d’expérience en tant que sophrologue formatrice et praticienne en hypnose que je me sens et me ressens inviter à partager et à transmettre au sein de Force de Vivre.

Laurence D L.

 

 

J

Qui es-tu ?

Je suis Laurence DL., je participe à la création et l’exploitation du tiers-lieu

Qu’est-ce qui te motive au sein de Force de Vivre

En pleine crise de « sens », j’ai eu envie de m’investir dans un projet de création de tiers-lieu, lieu de rencontres et de partage, créateur de lien social pour lutter contre l’isolement et la peur de la différence. Dans ce cheminement, j’ai rencontré Constance et son équipe qui m’ont présenté leur travail envers les personnes ayant vécu l’inceste, leurs proches et les professionnels qui les accompagnent et m’ont exposé leur volonté de créer un tiers-lieu.

Ma première réaction a été le malaise face au sujet tabou de l’inceste qui me semblait très éloigné des notions de positivité, de détente et de plaisir attachées au tiers-lieu. J’ai alors compris que le tiers-lieu avait au contraire tout son sens dans Force de Vivre, car il permet à chacun d’aller à la rencontre de l’autre, de co-créer et d’aller au-delà de son histoire personnelle, de de ses fêlures, de ses traumas, quels qu’ils soient. Le tiers-lieu permet en outre de provoquer des rencontres improbables entre des personnes issues d’horizons très divers qui se découvrent des points communs alors qu’elles avaient potentiellement peu de chances de se croiser.

J’ai aussi été séduite par la forme coopérative de Force de Vivre, à l’opposé du fonctionnement pyramidal et des luttes de pouvoirs qui gangrènent certaines structures associatives. Grâce à sa gestion démocratique (« une personne = une voix »), Force de Vivre met en œuvre la co-construction et la créativité dans la poursuite de l’objet social.

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